Sous les arches silencieuses, elle avance avec une grâce presque irréelle, se fondant dans le dialogue du temps. Chaque pas résonne à peine sur la pierre ancienne, témoignant d’un passé figé dans la mémoire des lieux. La lumière s’insinue avec délicatesse, caressant les ombres étirées sur les colonnes séculaires, révélant dans ce clair-obscur une élégance qui transcende les époques.
Son regard effleure les motifs sculptés, témoins d’un artisanat révolu, et pourtant si vivant sous le souffle du présent. Chaque geste, mesuré et fluide, semble répondre à une symphonie invisible, où s’entrelacent la force de l’immuable et la douceur de l’instant. Dans cet équilibre fragile, où le temps suspend son cours, elle devient l’écho d’une histoire plus vaste, un instant d’harmonie entre ce qui fut et ce qui est.
Solène
Beaune, 19 janvier 2025








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