Une lueur dorée caresse les murs, glissant sur la pierre avec la douceur d’un souvenir. Elle s’étire en reflets chauds, effleurant chaque aspérité, chaque détail sculpté par le temps. Dans son sillage, les ombres naissent et s’allongent, profondes et mouvantes, traçant des contours insaisissables sur le passage.
Le temps suspend son souffle, figé dans une attente silencieuse, comme s’il hésitait entre l’instant présent et l’éternité. Les regards se perdent dans cette lumière vacillante, oscillant entre le crépuscule et l’infini, là où les couleurs s’effacent pour ne laisser qu’une essence, une résonance intime entre la nuit naissante et les derniers éclats du jour.
L’air, saturé de cette lueur fugitive, est empreint d’un silence feutré. Il vibre d’une présence discrète, d’un murmure oublié qui flotte entre les pierres et les ombres, comme une parole non dite qui attend son écho.
Solnce
Dijon, 23 février 2025





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